Ablation de sondes urinaires en chirurgie viscérale et sarcomes
1. Pas de sonde urinaire (SU) systématique pour les chirurgies de < 3h (cœlioscopie exploratrice, fermeture d’iléostomie, cure d’éventration, sarcome de membre, …)
2. Ablation de SU en peropératoire : Chirurgie colique coelioscopique chez un patient sans facteur de risque de rétention urinaire
3. SU postopératoire :
- Après oesophagectomie / pancréatectomie / hépatectomie / chirurgie colorectale ou rétropéritonéale : ablation à J+1 sauf si patient à risque de rétention urinaire
- Ablation autorisée à J+1 si pas de contre-indication chirurgicale ou médicale (chirurgie pelvienne, insuffisance rénale…) et patient au fauteuil >1h avec prise correcte d’un repas (sauf si patient à jeun)
- Patient à risque de rétention urinaire (hommes > 50 ans et hommes < 50 ans avec 2 levers nocturnes/dysurie) : ablation autorisée à partir de J+2 après 48h d’ALFUZOSINE®
- Introduction d’ALFUZOSINE® LP 10 mg de J0 à J+4
- Ablation de la SU 2 jours après l’introduction d’ALFUZOSINE®
- Si anurie ou globe vésical clinique ou si résidu au BladderScan® > 300 mL (réalisé 2x/j post ablation), reposer SU par voie naturelle si et débuter d’ALFUZOSINE® LP 10 mg pendant 48h avant de tenter un second désondage. Si 2ème épisode de rétention urinaire aigue (RUA), poser un cathéter sus-pubien
- Après chirurgie rectale ou amputation abdominopérinéale : ablation à J+5
- Si RUA post-ablation, discuter la pose d’emblée d’un cathéter sus-pubien
Ablation de la SU indépendante du maintien de la PCEA ou de la PCA.
Charles HONORE - GUSTAVE ROUSSY - Mise à jour en juillet 2024